( SVP ne dites jamais que ce poème est politique
parce que des cervelles d’oiseaux nous regardent de haut )
Nous rampons sous la présence longue des jours
les aisselles trempées, esseulés et balourds
Comme un motard torturé
ne livrant d’un tatouage que l’image
on s'esquive vers de lune pour héler
maquisards sans plumes ni papiers
Nous travaillons sans bavures ni ramures
comme des taupes affamées de survivre
là où les ombres se faufilent sans allure
et les vers murmurent
– Tweet ! Sauve qui peut…
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