J’écris, le crie
se lit ce crie
En disséqué libre
décentré de moi-même
ma poésie loin de mon nom brille
Sans crier gare mes vers ont délaissés ma gorge
mes poumons et mon ventre
L’écrit s’entend ici hélas
avec son nombril séché
les mongolfières passent sans l’emporter
demain peut-être
J’écris, le rêve
se vit ce rêve
En réalisé libre
de cendre né de moi-même
je suis ma poésie loin de mon centre
Écrire le monde avec mes yeux
mes oreilles et ma tête
oublier les ballons vides qui passent
la beauté et l’émerveillement peuvent aussi être laids
L'écrit sans gages avance
l'ombilical délié parle des réalités
J’écris comme un peut-être
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