Demain, plus rien ne sera pareil
- Richard Monette
- 13 juin
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 août
À la mémoire de Francine
Pour l’heure, qui n’est jamais la même à tout moment
il n’y a rien d'autre à faire que d’attendre et l’on attend l’on attend, l’on attend
Nous parlons à rires repliés sans froisser l’instant
l’événement est plus important qu’une fête de famille
c’est un hasard, je le sais, mais le Soleil brille
elle souffre et nous offre sourire avec nous tous elle attend, elle attend
Pour l’heure, qui n’est jamais la même à tout moment
il n’y a rien d'autre à faire que d’attendre et l’on attend
l’on attend, l’on attend
Sur le bout de la langue nous avons des maux cachés
avec des émotions mauves à nos veines époumonées
nous avons des serrements à nos cœurs crevés
comme des pétales par terre, par la pluie piétinés, piétinés, piétinés
Pour l’heure, qui n’est jamais la même à tout moment
il n’y a rien d'autre à faire que d’attendre et l’on attend
l’on attend, l’on attend
Le calme serein du corps inanimé nous embrouille
alors que l’âme s’en va habiter les azurs fripouilles
la médecin partie et ce sont deux corbeaux que l’on attend
comme des pétales par terre, par la pluie
piétinés, piétinés, piétinés
Pour l’heure, qui n’est jamais la même à tout moment
il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre et l’on attend
demain, plus rien ne sera pareil
sauf, peut-être sans surprise, le Soleil
Richard Monette, juin 2025



Commentaires