Le Nord est toujours sans parfum
- Richard Monette
- 7 janv.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 mars
Nuits de rêves, trouées, mécaniques.
Oh! Mauvais songes sans magique.
On est toujours à l'ouest de quelqu'un
et le nord, le nord est toujours sans parfum.
C'est un matin de migraine et d'orage,
l'orient est une nuit de nimbus sauvages;
l'aube est alors d'un brun lourd sans image,
et l'hiver, l'hiver arrive encore, mais pourquoi ?
L'explosion d'émotions frêles à la neige aphone et folle,
s'étouffe comme des cris gercés, lancés en tempête hivernale;
et dans l'encombrement, mutisme cyclone, glacier systole,
craque le souffle sourd d'une austère blessure d'usure rafale.
Il y a de ces départs que l'on attend bavard,
et il y a ceux-là, qui nous inondent le regard,
pluies’qu'ils nous crèvent en silence les tympans,
offrant nos cœurs à nu dans un arrêt du temps.
L'explosion d'émotions frêles à la neige aphone et folle,
s'étouffe comme des cris gercés, lancés en tempête hivernale;
et dans l'encombrement, mutisme cyclone, glacier systole,
craque le souffle sourd d'une austère blessure d'usure rafale.



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